Quand la diversité remplace le beau : nouvelle offensive wokiste à Times Square

New York, mai 2025. Sous couvert de modernité, d’inclusion et de bien-pensance, Times Square a accueilli une nouvelle œuvre monumentale qui dit beaucoup de l’époque, et surtout de ses dérives. La statue, intitulée Grounded in the Stars (« Ancrée dans les étoiles »), est signée de l’artiste britannique Thomas J. Price. Elle représente une femme noire, en tenue banale, mains sur les hanches, figée dans une posture décontractée – autrement dit sans la moindre once de majesté, de symbolisme ou de beauté classique.

Installée au cœur de Duffy Square, cette sculpture de douze pieds de haut se veut un manifeste. Loin des codes esthétiques hérités de Michel-Ange ou Rodin, elle s’inscrit dans une nouvelle logique artistique : celle où l’ordinaire devient extraordinaire, où la normalité remplace l’idéal, et où la représentation prime sur l’exigence plastique.

Thomas J. Price ne s’en cache pas : son œuvre entend « questionner la représentation monumentale » et « honorer les corps marginalisés ». Traduction : déconstruire l’art occidental et ses canons, pour les remplacer par une vision communautaire et identitaire du monde. Exit la recherche du beau, du noble, de l’universel. Place à la revendication.

Car Grounded in the Stars, comme son nom l’indique, prétend combiner l’ancrage terrestre d’une femme « réelle » avec une aspiration céleste. En réalité, elle incarne surtout la dernière mouture du discours wokiste appliqué à l’art : le culte du corps différent, la glorification de l’ordinaire, et l’inversion des valeurs esthétiques. Le message est clair : ce n’est plus à l’individu de s’élever vers l’idéal, c’est à l’art de s’abaisser à l’ordinaire.

On ne cherche plus à représenter le courage, la beauté, la grandeur. Avec cette statue, c’est une nouvelle étape dans la conquête culturelle du wokisme. Après l’université, l’entreprise, les séries Netflix et la publicité, voici venue l’heure de l’espace public. La rue devient galerie idéologique. On remplace les figures historiques trop blanches, trop masculines par des figures « inclusives », non pas pour leur mérite ou leur impact, mais pour leur appartenance supposée à un groupe « sous-représenté ».

Grounded in the Stars ne se contente pas d’occuper Times Square : elle incarne une époque. Celle où le beau est déconstruit, où l’excellence est soupçonnée, et où l’art devient le relais d’une rééducation idéologique. Une époque où l’on érige des statues, non plus pour inspirer, mais pour rééduquer.

Crédit image : By BruceSchaff – Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=165188943

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