Le club de football allemand d’ultra gauche de St. Pauli installe des panneaux solaires arc-en-ciel sur son stade

Le FC St. Pauli, bien plus connu pour ses prises de position politiques que pour ses résultats sportifs, a échappé in extremis à la relégation la saison dernière. Le club vient pourtant d’annoncer l’installation de 1 080 panneaux solaires aux couleurs de l’arc-en-ciel sur le toit du stade Millerntor. Cette initiative s’inscrit dans une démarche écologiste militante assumée. Mais ce n’est pas une première : en 2017, lors du G7 à Hambourg, le club avait déjà ouvert les portes de son stade à des centaines de militants environnementalistes.

Avec ce nouveau projet, le club franchit un cap supplémentaire : les infrastructures sportives ne sont plus seulement un lieu d’expression militante, elles deviennent directement le support physique de la propagande woke.

Le dispositif s’accompagne d’un discours revendicatif assumé. Le club affirme vouloir faire de son stade un « lieu sûr pour toutes les identités de genre et orientations sexuelles », et réaffirme son soutien « clair et sans équivoque » à la communauté LGBT.

Cette initiative n’est qu’un épisode de plus dans une longue tradition d’activisme radical. Depuis les années 1980, St. Pauli s’est construit une image de bastion d’ultra-gauche : antifascisme, antiracisme, anticapitalisme, militantisme pro-migrants, campagnes LGBT+, drapeaux antifa et slogans militants sont omniprésents dans les tribunes (soutien à la Palestine, usage de symboles anarchistes, etc.).

Le club a même fondé une équipe de réfugiés, le FC Lampedusa, en 2015, en pleine crise migratoire. À cette époque, près de 1 000 personnes arrivaient chaque jour à Hambourg, l’île italienne de Lampedusa étant l’un des points d’entrée majeurs de l’immigration clandestine en Europe. Dans cette même logique, le club multiplie les services à destination des sans-abris et des militants, tout en proposant un accompagnement à l’insertion professionnelle et à l’apprentissage de l’allemand pour ces « déracinés », dans une volonté affirmée de favoriser leur intégration.

C’est à se demander comment le club trouve encore le temps d’entraîner ses joueurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *