Ubisoft, cotée à la Bourse de Paris (Euronext, code UBI), a vu son action perdre 90 % de sa valeur en cinq ans, passant d’environ 12 milliards d’euros de capitalisation en 2018 à seulement 911 millions en novembre 2025. En 2025, le titre a touché un plus bas à 5,87 €, après avoir dépassé les 100 € il y a dix ans et plus de 88 € il y a cinq ans. Sur un an, l’action a encore perdu plus de 50 %, confirmant une tendance durablement baissière.
Évolution du cours de l’action Ubisoft :
• Sur 5 ans : chute de plus de –90 %, d’environ 88 € à moins de 7 €.
• Sur 1 an : baisse d’environ –50 % (entre 14,48 € et 5,87 €).
• Capitalisation début novembre 2025 : environ 911 millions €, contre près de 12 milliards € en 2018.
Ubisoft a officiellement demandé à Euronext la suspension de la cotation de ses actions et obligations à compter du 14 novembre 2025, accompagnée d’un report de la publication de ses résultats semestriels. L’entreprise évoque une volonté de limiter la volatilité et les spéculations autour du titre, sans fournir d’explication plus détaillée que la finalisation de ses comptes dans un « contexte particulier ».
L’arrivée de Raashi Sikka, nommée Vice-Présidente Global Diversity & Inclusion à partir du 1er février 2021, marque le début d’une structuration officielle des stratégies DEI d’Ubisoft. Depuis, l’entreprise s’est engagée dans de nombreuses initiatives et stratégies woke, telles que la signature de la Charte LGBT+ de l’association L’Autre Cercle ou encore sa collaboration avec des organisations militantes comme la GLAAD pour la représentation LGBTQ dans les jeux vidéo, initiatives qui ont fortement impacté la qualité de ses productions, teintées de militantisme.
Depuis cette période, la trajectoire financière de l’entreprise s’est effondrée : chute des revenus, perte massive de valeur boursière et incapacité à redresser la situation. Une coïncidence de calendrier qui n’est pas anodine et qui alimente, une fois encore, l’expression bien connue : Go Woke, Go Broke. Ubisoft semble pourtant être l’une des rares grandes entreprises du secteur à n’en tirer aucune conclusion, maintenant son cap militant malgré des résultats catastrophiques.
Espérons que de futurs repreneurs remettront la performance économique et non la division politique au cœur du projet stratégique de l’entreprise. Et maintenant ? Une sortie potentielle de la cote. Même si aucune annonce officielle de retrait définitif de la cote (delisting) n’a été faite pour l’instant. Toutefois, la situation actuelle laisse entrevoir une évolution stratégique dans ce sens, avec un renforcement probable du contrôle par Tencent et les frères Guillemot, fondateurs historiques du groupe.
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