Le Comité International Olympique (CIO) s’oriente désormais vers une interdiction totale de la participation des femmes transgenres aux compétitions féminines des Jeux Olympiques, à la suite d’une présentation scientifique du Dr Jane Thornton, directrice médicale et scientifique de l’organisation, portant sur les avantages physiques persistants des athlètes transgenres dans les catégories féminines.
En novembre 2025, le Dr Thornton a présenté à Lausanne devant les membres du CIO une revue scientifique démontrant que les avantages physiques acquis durant la puberté masculine subsistent même après une suppression prolongée de la testostérone. Ce rapport s’inscrit dans les travaux du groupe « Protection de la catégorie féminine », créé en septembre 2025 par Kirsty Coventry, première femme présidente du CIO, élue en mars 2025. Ce groupe, réunissant experts et représentants de fédérations internationales, a pour mission d’examiner les moyens de garantir l’équité et la sécurité des compétitions féminines.
Selon plusieurs sources internes, le CIO pourrait officialiser sa nouvelle politique dès le début de l’année 2026. Celle-ci comprendrait non seulement l’interdiction de participation des athlètes transgenres aux épreuves féminines, mais aussi la mise en place de tests de vérification du sexe pour toutes les compétitions, à l’image de ce qu’a déjà instauré World Athletics. Officiellement, le CIO a toutefois précisé le 11 novembre 2025 qu’« aucune décision définitive n’a encore été prise » et que « le groupe de travail poursuit ses discussions ». L’orientation générale du comité apparaît néanmoins clairement définie.
Cette évolution marque un tournant majeur dans la politique du CIO. En 2021, l’institution défendait encore un « Cadre pour l’équité, l’inclusion et la non-discrimination », qui refusait d’imposer des règles uniformes et laissait chaque fédération internationale fixer librement ses critères d’éligibilité. Ce cadre affirmait notamment qu’il ne devait y avoir « aucune présomption d’avantage » pour les athlètes transgenres. Mais sous la présidence de Kirsty Coventry, le CIO a opéré en 2025 un revirement assumé, décidant de reprendre la main sur la définition des critères d’éligibilité olympique afin de « protéger la catégorie féminine », tout en s’appuyant sur une approche fondée sur les données scientifiques et la concertation internationale.
De nombreuses fédérations sportives avaient déjà pris les devants. World Athletics (athlétisme) avait voté une interdiction dès mars 2023 ; World Aquatics (natation) avait suivi en juin 2022 ; et l’Union cycliste internationale avait, en juillet 2023, banni la participation des athlètes transgenres féminines ayant effectué leur transition après la puberté.
La décision du CIO apparaît ainsi comme l’aboutissement d’un mouvement amorcé depuis plusieurs années dans le sport mondial : un retour à la protection de l’équité sportive et à la reconnaissance des différences biologiques objectives, après une période marquée par l’emprise des politiques « inclusives » woke et l’influence croissante d’associations militantes dont les revendications idéologiques avaient fragilisé les catégories féminines, au point de menacer, à terme, leur existence même.
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