La Nouvelle-Zélande interdit les bloqueurs de puberté pour les mineurs

La Nouvelle-Zélande a annoncé le 19 novembre 2025 l’interdiction des prescriptions de bloqueurs de puberté (agonistes de l’hormone de libération des gonadotrophines, GnRHa) pour les mineurs. Cette mesure entrera en vigueur en décembre.

Le ministre de la Santé, Simeon Brown, a annoncé cette décision en invoquant une « approche de précaution » basée sur le rapport d’évaluation du ministère de la Santé néo-zélandais, qui a conclu à l’absence de preuves de haute qualité démontrant les bénéfices ou les risques de l’utilisation de ces médicaments pour traiter la dysphorie.

Le gouvernement a décidé d’aligner sa politique sur celle du Royaume-Uni, où les bloqueurs de puberté ont été interdits pour les mineurs en décembre 2024, à la suite du rapport Cass (Cass Review). Ce rapport britannique, publié en avril 2024, avait conclu que les preuves des bénéfices des bloqueurs de puberté sur la dysphorie de genre et la santé mentale étaient « très faibles » et que leurs effets sur le développement cognitif et psychosexuel restaient inconnus.

L’interdiction néo-zélandaise restera en place jusqu’à la publication des résultats d’un essai clinique majeur au Royaume-Uni, dont les conclusions sont attendues pour 2031.

Les nouvelles réglementations prévoient plusieurs dispositions importantes :

  • Les patients déjà sous traitement pourront continuer à recevoir leurs médicaments ; seuls les nouveaux patients sont concernés par l’interdiction.
  • Les bloqueurs de puberté restent disponibles pour d’autres indications médicales, telles que la puberté précoce, l’endométriose ou le cancer de la prostate, où les preuves cliniques de bénéfices sont établies.
  • Les services de santé pour les jeunes transgenres seront maintenus et regroupés via une ressource en ligne centralisée.

Selon le ministère de la Santé néo-zélandais, 113 personnes utilisaient des bloqueurs de puberté en 2023, contre 140 en 2021 et environ 25 en 2010.  Une bonne nouvelle pour la protection des mineurs victimes de la propagande woke, qui a créé de nombreux drames chez des personnes regrettant ce choix précoce dans des situations de vulnérabilité.

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