À Paris, le mois d’avril a été marqué par l’ouverture du « Bunker », un bar se définissant comme un lieu de rendez-vous « pour la jeunesse queer poc et ses alliés » selon son Instagram. L’expression « queer poc » vise la personne de couleur queer, poc étant l’acronyme de People of Color. Présenté comme un espace inclusif dédié à la jeunesse LGBT issue des minorités ethniques, ce lieu illustre une fois de plus la logique communautariste chère aux promoteurs du wokisme.
Installé dans le 17e arrondissement, le Bunker ne se contente pas d’être un simple bar : il revendique une programmation militante — drag shows, DJ sets afrobeats, expositions et marchés de créateurs racisés — le tout baignant dans une ambiance revendiquée comme tropicale et décoloniale.
Le bar s’est fait étrillé dans les avis Google par des internautes qui ont été refoulées à l’entrée parce qu’elles sont blanches… La réponse du propriétaire ? « Le Bunker est un espace conçu pour prioriser la sécurité et le bien-être des communautés queer et racisées ». Il ne s’agit donc pas ici de diversité culturelle, mais d’un entre-soi idéologique où l’appartenance à une identité victimisée devient le critère d’entrée. On attend que les associations anti-racistes réagissent et organisent un testing pour établir la discrimination. On va probablement attendre un moment…