Le 11 mars 2025, Sir Hamid Patel a été nommé président intérimaire du conseil d’administration de l’Ofsted, l’organisme britannique chargé d’inspecter et d’évaluer les établissements scolaires au Royaume-Uni. Cette nomination soulève des inquiétudes et ravive les débats autour des problématiques liées à l’islam dans un pays de plus en plus en proie aux tensions communautaires.
Membre du conseil d’administration de l’Ofsted depuis 2019, Sir Hamid Patel occupera cette fonction en parallèle de son poste de directeur général de Star Academies, un réseau gérant près de 40 écoles primaires et secondaires, incluant des établissements islamiques, des écoles de grammaire ainsi qu’une école catholique à travers le Royaume-Uni.
Par le passé, il avait déjà dirigé une école islamique pour filles à Blackpool, où il avait incité les élèves à réciter le Coran au moins une fois par semaine et interdit l’apport de fournitures scolaires contenant des images non conformes aux principes islamiques. De plus, l’établissement était devenu le premier à recommander officiellement aux élèves le port du voile en dehors de l’enceinte scolaire.
L’école avait également été critiquée pour avoir autorisé une visite du cheikh Abdul Rahman al-Sudais, un religieux saoudien proche du mouvement des Frères musulmans, qui avait tenu des propos antisémites, qualifiant les Juifs de “porcs” et priant pour que Dieu les “anéantisse”. L’eurodéputé François-Xavier Bellamy s’est exprimé sur cette nomination en déclarant : « Le projet islamiste passe par la prise en main des institutions, à commencer par l’école. Nos démocraties sont retournées contre elles-mêmes. L’Europe doit sortir de la naïveté, enfin. » Cette déclaration rappelle d’autant plus l’urgence de la situation au Royaume-Uni, que le pays a connu, l’année dernière, des affrontements communautaires violant à la suite des meurtres de trois jeunes filles, en plus d’une forte montée du nombre d’actes antisémites.
La nomination de cet individu est une des multiples pointes visibles de l’iceberg du « réveil islamique contemporain » et un pan de la stratégie de conquête par « l’ islamisation de la connaissance ». L’École, naufragée par les « pédagauchistes et un centre névralgique du dispositif, ce mouvement prosélyte qui vise à établir un califat mondial et fédère plusieurs tendances politiques, en particulier celle des Frères musulmans et la mouvance chiite issue de la révolution iranienne. De nombreux écrits, publiés à partir du début des années 1980, forment une sorte de « Mein Kampf » islamiste qui détaille diverses tactiques, le RE-VOILEMENT des femmes des pays musulmans sécularisés et l’entrisme dans les ventres mous occidentaux, surtout quand la gauche est au pouvoir. l’emblématique affaire de Creil fut le premier test. Il a magistralement réussi grâce à la sotte lâcheté de Jospin qui signa ainsi le « Munich de l’école républicaine » (cf. Finkielkraut, Badinter et al). Comme pour la remilitarisation de la Ruhr, nous n’avons pas bronché et quarante ans plus tard sommes toujours aussi faibles avec les durs ( cf l’Algérie).
Nos amis anglais sont dans le même bateau : le Titanic II.
anglistan