Marches des fiertés à Rennes : « une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites » (Alphonse Allais)

La prochaine édition de la Marche des Fiertés de Rennes, qui aura lieu le samedi 7 juin, est une caricature woke. L’événement se revendique en effet antiraciste, décolonial, antivalidiste, antipatriarcal, inclusif et queer, excusez du peu, et présente un ensemble de revendications (visibles sur le site des organisateurs) qui dépasse l’entendement :

  • La réaffirmation du libre choix des parcours de transitions de genre, y compris pour les mineur·e·s.
  • Une éducation au consentement, à la diversité des sexes et des genres dès la maternelle.
  • L’intégration des sexualités et identités de genre dans la formation de tous les agents publics : enseignants, soignants, policiers, etc.
  • La priorisation raciale dans l’accès à la parentalité, via des campagnes de dons de gamètes ciblées pour les personnes racisées.
  • La suppression des critères de résidence pour bénéficier de l’Aide Médicale d’État, y compris pour les étrangers en situation irrégulière.
  • L’arrêt des expulsions de squats et de campements.
  • La dissolution de Frontex, accusée « d’assassinats en Méditerranée ».
  • La systématisation des toilettes et vestiaires non genrés dans tous les lieux publics.
  • Le soutien aux luttes des peuples autochtones contre la « colonialité du genre » imposée par l’Europe depuis 1492.

Last but not least : soutenue par la Ville de Rennes, Rennes Métropole, la Région Bretagne et la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT), cette marche bénéficie de subventions publiques régulières, y compris pour financer un poste salarié au sein de l’association organisatrice Iskis (centre LGBTI+ de Rennes).

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