Le Lewes FC, petit club du Sussex de l’Est revendiquant fièrement son engagement woke, traverse une zone de turbulence financière. Se présentant comme un acteur du changement sociétal à travers le football, il affirme vouloir « réparer ce qui ne va pas dans ce sport » : inégalités, mauvaise gouvernance et répartition injuste des ressources. Sur son site internet, le club affiche clairement son ambition de « changer la société grâce à la popularité du football ».
Mais derrière les grandes déclarations idéologiques se cache la réalité : Lewes FC lance un appel aux dons de 120 000 £ pour pouvoir passer l’intersaison 2025 sans sombrer.
La campagne « Equality FC », lancée en 2017, est le symbole principal de son engagement militant. Le club fut ainsi le premier au monde à imposer une stricte égalité budgétaire entre ses équipes masculine et féminine : salaires, équipements, conditions d’entraînement, staff et déplacements sans tenir compte ni des différences de niveau de performance, ni des recettes générées. Un égalitarisme dogmatique, déconnecté des réalités économiques.
Aujourd’hui, ce qui devait arriver est arrivé : l’avenir du club est devenu si incertain qu’il en appelle désormais à la générosité de ses supporters.
Lewes FC incarne ainsi les impasses d’un modèle où l’utopie égalitaire prime sur le bon sens, la rentabilité et les résultats. Transformer un club de football en laboratoire militant a un prix que ses partisans sont désormais priés de payer.