Ford Motor Co.

Secteur : Automobile
Pays : États-Unis

Ford Motor s’est toujours engagé auprès d’organisations de parties prenantes politiques et a mené des politiques d’emploi qui ont semé la discorde. Toutefois, en août 2024, l’entreprise s’est engagée à abandonner certaines de ses politiques et pratiques d’entreprise au profit d’un capitalisme de parties prenantes et à revenir à la neutralité. Ford s’est engagé à ne plus collaborer avec des groupes d’activistes politiques et à ne plus « commenter publiquement les nombreuses questions polarisantes du moment ». Ford a également condamné les pratiques discriminatoires en matière d’emploi, telles que les quotas raciaux, et a réaffirmé son engagement philanthropique en faveur de l’éducation, de l’esprit d’entreprise et des services essentiels. Toutefois, Ford offre à ses employés un ensemble d’avantages sociaux qui couvrent les frais de déplacement et d’hébergement en cas d’avortement et est signataire de la déclaration 2019 de la Business Roundtable sur le but d’une entreprise, qui promeut le capitalisme des parties prenantes plutôt que les obligations traditionnelles des actionnaires. L’entreprise est également membre du réseau Ceres et s’est engagée à réduire ses émissions de carbone à zéro d’ici 2040. Pour ces raisons, Ford reçoit une note de risque moyen.

Gouvernance interne et image de l’entreprise

Politiques portant atteinte à la liberté de conscience et/ou à la liberté d’expression

Ford a obtenu une note de 100 sur 100 dans l’indice d’égalité des entreprises 2023-2024 de la Human Rights Campaign. Toutefois, en août 2024, l’entreprise s’est engagée à ramener certaines de ses politiques et pratiques d’entreprise à la neutralité. Elle a notamment promis d’arrêter de soumettre des données à la HRC et de cesser de « commenter publiquement les nombreuses questions polarisantes du jour » (1)(2)(3)(4). L’ancien PDG de Ford, James P. Hackett, a signé la déclaration de 2019 de la Business Roundtable sur le but d’une entreprise, qui promeut le capitalisme des parties prenantes plutôt que les obligations traditionnelles envers les actionnaires (5). Ford est membre du réseau Ceres et s’est engagé à réduire à zéro ses émissions de carbone d’ici 2040(6)(7). Le PDG de Ford, Jim Farley, a signé le CEO Action for Diversity & Inclusion pledge, qui comprend un engagement à promouvoir l’IED par le biais d’une formation à la sensibilisation aux préjugés sur le lieu de travail(8)(9).

Politiques d'embauche discriminatoire (quotas sur la base de critères identitaires)

Ford a lancé une formation sur les préjugés inconscients pour la majorité de ses employés dans la région Asie-Pacifique(1). Toutefois, dans une déclaration datant d’août 2024, Ford a affirmé qu’elle « n’utilise pas de quotas d’embauche et ne lie pas la rémunération à la réalisation d’objectifs de diversité spécifiques » et « n’utilisera pas de quotas pour les concessionnaires ou les fournisseurs minoritaires »(2)(3). Ford n’offre pas de protection du point de vue à ses employés(4).

Boycott de clients, partenaires ou autre groupe de personnes en raison de leurs opinions

En 2020, malgré les pressions exercées par certains employés, Ford n’a pas cessé de produire des véhicules pour les unités de police(1). Ford n’a pas publiquement annulé des clients, des fournisseurs ou des vendeurs en raison de leurs opinions politiques ou de leurs croyances religieuses.

Proposition de services de propagande idéologique

Ford a a publiquement défendu une idéologie controversée en matière de sexe et de genre au niveau local, l’État ou fédérales. Toutefois, en août 2024, l’entreprise s’est engagée à ramener certaines de ses politiques et pratiques d’entreprise à la neutralité. Elle a notamment promis de ne plus s’impliquer dans « les nombreuses questions polarisantes du moment »(1)(2). Ford a fait des dons à l’Equality PAC mais n’a pas fait de lobbying à des fins idéologiques(3)(4)(5).


Politique extérieure

Subordination aux politiques d’écologie punitive et décroissante sous l'influence d’activistes

Ford ne semble pas soumis à des politiques écologiques punitives

Politique de dons discriminatoires

Les lignes directrices de Forden matière de dons caritatifs exigent que les organisations respectent sa politique de non-discrimination, y compris sur la base de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, ce qui exclut certaines organisations caritatives religieuses (1). Les domaines d’intervention de Ford en matière de dons caritatifs sont « les services essentiels, l’éducation, l’esprit d’entreprise et la mobilité »(2).

Utilisation de la renommée de l'entreprise pour soutenir des causes idéologiques

Le score CEI 2023-2024 du HRC pour Ford indique que l’entreprise accepte de permettre à un groupe de parties prenantes controversé, axé sur les questions d’identité sexuelle, de dicter sa stratégie de marketing ou de publicité (1)(2).

L’entreprise a également encouragé l’ajout de protections LGBTQ à une loi sur les droits civils du Michigan (3).

Le PDG de Ford, Jim Farley, a signé l’engagement CEO Action for Diversity & Inclusion, qui inclut un engagement à promouvoir la DEI (diversité, équité et inclusion) par le biais de formations sur les préjugés au sein de l’entreprise (4)(5).

Utilisation des moyens de l'entreprise pour favoriser des politiques communautaristes, des causes idéologiques

Ford offre à ses employés un ensemble d’avantages sociaux qui couvrent les frais de déplacement et d’hébergement pour un avortement(1). En 2016, des allégations ont fait surface suggérant que Ford avait fait des dons à l’American Civil Liberties Union, à Black Lives Matter et à d’autres groupes de gauche. Ford Motor a répondu en niant ces allégations, précisant que la Ford Motor Company n’a aucun lien avec la Fondation Ford, qui est une fondation privée fondée par la famille Ford mais actuellement déconnectée de l’entreprise(2)(3)(4). Dans une déclaration faite en août 2024, Ford a réaffirmé que ses financements philanthropiques se concentreraient sur l’éducation, l’entrepreneuriat et les services essentiels(5)(6).

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