Blanche neige totalement wokisée. Fuyez !

Il était une fois Disney, studio légendaire qui transformait les contes en chefs-d’œuvre. Puis vint l’ère du wokisme qui transformera chaque scenario en démonstration militante. Blanche-Neige 2025, sorti aujourd’hui en France, est le fruit indigeste de cette dérive : un film aseptisé qui trahit l’esprit du conte, et une catastrophe visuelle et narrative qui risque de marquer un nouveau naufrage pour la firme qui y a investi plus de 200 millions de dollars.

Disney réécrit le conte… pour ne froisser personne

Dès l’annonce du projet, les polémiques se sont enchaînées. Exit les sept nains, trop « problématiques » selon certains. Ils sont remplacés par des créatures numériques sans charisme, sans âme et surtout sans intérêt. Quant à Blanche-Neige, incarnée par Rachel Zegler, elle n’a plus « la peau blanche comme neige » comme le voulaient les frères Grimm. Pour résoudre cette contradiction, les scénaristes ont inventé une explication lunaire : elle aurait été nommée ainsi car elle a survécu à une tempête de neige. À ce stade, autant rebaptiser le film Tempête en plein wokisme.

Mais ce n’est pas tout. L’histoire d’amour a lui aussi été rétrogradé par rapport à la version de 1937. Cette fois, Blanche Neige « ne sera pas sauvée par le prince et elle ne rêvera pas d’un amour véritable », a aussi assuré Rachel Zegler ;  indépendante elle ne rêve plus d’amour mais de « devenir une leader ». Comme si amour et ambition étaient incompatibles…

Un « fake movie » aux effets spéciaux catastrophiques

Disney espérait peut-être masquer ces choix idéologiques sous une avalanche d’effets spéciaux. Mauvaise pioche : le résultat est risible. Comme l’écrit Le Parisienon connaissait les fake news, voici le fake movie. Les décors semblent avoir été tournés dans un parc d’attractions de province, les costumes sont dignes d’un déguisement de carnaval, et les fameux nains numériques ont moins d’expressivité qu’un jeu vidéo des années 2000.

Le dernier soubresaut d’un Disney perdu dans son propre piège idéologique

Si Disney a fait profil bas sur la promotion du film, c’est parce qu’il sait ce qui l’attend. Le studio a déjà payé très cher ses choix idéologiques ces dernières années : échecs successifs au box-office, désaffection du public, et chute de sa valeur boursière. Bob Iger, rappelé à la tête du groupe, avait promis un retour aux fondamentaux, mais force est de constater que l’entreprise peine encore à se débarrasser de cette idéologie qui lui a tant coûté.

Malgré quelques tentatives récentes de retour en arrière, Disney semble incapable de renouer avec la recette qui a fait son succès : raconter des histoires intemporelles qui font rêver, au lieu d’imposer des leçons de morale contemporaineBlanche-Neige 2025 en est la preuve flagrante : quand on dénature un conte pour plaire à une minorité ultra-militante, on finit par ne plaire à personne.

→ Définitions : Woke

Index du Wokisme en entreprise

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