Nike, géant mondial de l’équipement sportif, se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une polémique liée à son soutien à une étude particulièrement sensible : une recherche portant sur les effets des bloqueurs de puberté et des traitements hormonaux chez les adolescents transgenres. L’objectif de cette étude est de déterminer dans quelle mesure ces interventions médicales permettraient à des athlètes masculins de concourir équitablement dans des catégories féminines.
Cette étude est menée par Joanna Harper, spécialiste des questions relatives aux athlètes transgenres. Selon Harper, le financement proviendrait directement de Nike, bien que l’entreprise reste très discrète à ce sujet. Récemment, Nike s’est contentée d’affirmer que l’étude « n’a jamais été lancée » et qu’elle « n’est pas en cours », sans toutefois apporter davantage de précisions.
Jennifer Sey, fondatrice de XX-XY Athletics et ancienne cadre chez Levi’s, a vivement réagi à cette révélation. Invitée dans l’émission Don’t @ Me with Dan Dakich, elle a dénoncé une démarche jugée dégradante et insultante pour les femmes et les jeunes filles : « Les filles ne sont pas des garçons diminués, c’est insultant de les considérer ainsi », a-t-elle déclaré. « Ferait-on une étude pour déterminer le nombre de doigts à couper à un garçon afin qu’il puisse jouer équitablement au tennis contre une fille ? »
Jennifer Sey s’interroge également sur la légitimité et l’éthique d’une marque spécialisée dans les chaussures à s’impliquer financièrement dans des recherches médicales expérimentales sur des mineurs, traitements dont les conséquences à long terme sont mal connues (stérilisation).
Cette controverse survient alors que Nike est déjà sous le feu des critiques en raison de ses prises de position woke, tant en interne qu’à travers sa communication externe. L’entreprise favoriserait une culture politique de division, notamment à travers ses politiques de Diversité, Équité et Inclusion ainsi que de Responsabilité Sociale et Environnementale, en encourageant la création de groupes communautaires fondés sur l’origine ethnique ou l’orientation sexuelle, ou encore en sanctionnant des employés pour leurs convictions religieuses ou politiques divergentes.
Face aux nombreuses questions laissées sans réponse, cette affaire dépasse désormais le simple cadre sportif et médical. Déjà largement engagée dans la politisation woke, Nike pourrait finir par être sanctionnée financièrement pour ses dérives, qui ne cessent de repousser les limites de l’acceptable. L’année 2025 est d’ailleurs déjà marquée par une forte chute du chiffre d’affaires, avec une baisse comprise entre 8 % et 10 % sur les trois derniers trimestres. Une ultime sonnette d’alarme pour rappeler à l’entreprise que l’activisme politique coute chère à force d’écœurer les clients.