Une lycéenne transgenre remporte les championnats d’athlétisme de Californie

La victoire d’AB Hernandez, lycéenne transgenre âgée de 16 ans, lors des récents championnats d’athlétisme de Californie, a suscité une vive controverse. Hernandez a remporté deux médailles d’or ainsi qu’une médaille d’argent.

Au cœur de la polémique se trouve l’avantage biologique conféré par des niveaux de testostérone plus élevés chez les athlètes transgenres, leur procurant ainsi des performances supérieures à celles de leurs concurrentes féminines.

Cette situation fait écho à une autre affaire récente : celle de la boxeuse algérienne Imane Khelif, qui a été reconnue comme biologiquement masculine après la fuite d’un rapport médical révélant un caryotype XY. Ce même rapport avait déjà conduit à sa disqualification lors des championnats du monde en 2023. En réaction à ces controverses répétées, la fédération internationale de boxe World Boxing, désormais reconnue par le Comité International Olympique (CIO), a annoncé la mise en place systématique de tests de genre obligatoires pour tous les athlètes souhaitant participer à ses compétitions.

Face aux réactions provoquées par la victoire d’Hernandez, la fédération inter-écoles de Californie (CIF) a rapidement adapté ses règles : désormais, toute athlète féminine, définie par son sexe biologique, qui aurait atteint le podium en l’absence d’une concurrente transgenre, recevra également une médaille. Cette nouvelle règle s’est appliquée immédiatement aux épreuves auxquelles participait Hernandez, notamment le saut en hauteur, le saut en longueur et le triple saut. Plutôt que d’exclure les athlètes transgenres des compétitions, la fédération préfère multiplier les médailles : ridicule !

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