Pull, robe, casquette et patch en laine de moutons homosexuels : la dérive woke ne semble plus avoir de limites. Dernière lubie en date, venue tout droit d’Allemagne : Rainbow Wool, une marque qui entend révolutionner la mode avec du « queer material ». À sa tête, un éleveur homosexuel, membre de l’« association des fermiers gays allemands », qui a décidé de recueillir les béliers non-hétérosexuels pour en faire des icônes de l’inclusion textile.
Selon le site de la marque, 8 à 10 % des moutons mâles seraient homosexuels, et ces derniers seraient victimes de persécutions dans les élevages classiques, rejetés pour ne pas « remplir leur rôle reproducteur ». Rainbow Wool les « sauve » donc en leur offrant une vie dans une ferme « adaptée », où ils peuvent brouter en paix avant de fournir leur précieuse laine militante.
L’objectif est de produire à partir de « queer material », autrement dit des matériaux porteurs d’une orientation sexuelle. Par cela, les créateurs souhaitent changer les mentalités, affirmer que « les moutons gays ont de la valeur » et inscrire cette production dans une démarche de combat.
La marque bénéficie du soutien du chanteur de Tokio Hotel, qui a prêté son image à la première collection. Une opération de communication bien huilée, au profit notamment du LSVD+, l’une des plus grandes associations LGBT+ allemandes, connue pour ses campagnes militantes et son activisme auprès des réfugiés LGBT+.
L’affaire prête à sourire, on dirait une blague du 1er avril. La laine devient drapeau, l’animal est une minorité opprimée, et l’acte d’achat se veut engagement idéologique.