OUTrans : Une subvention de 138 700 € des pouvoirs publics pour une association trans radicale et ce n’est pas tout…

OUTrans est une association qui se présente, sur son site comme « une association féministe d’autosupport trans pour les personnes transmasculines, transféminines, non-binaires, en questionnement, et pour leurs allié·e·s cisgenres, issue de la communauté transmasculine ».

Elle exige, entre autres, la dépsychiatrisation des transidentités considérant qu’il est intolérable que la transition soit soumise à l’avis d’un psychiatre. 

Elle milite également pour l’accompagnement des enfants et adolescents dans leur autodétermination en réclamant la protection du genre choisi et des prénoms et l’accès aux opérations de transition (sur la base du consentement éclairé… de l’enfant…).

OUTrans a un rôle actif dans l’élaboration des politiques publiques (elle contribue au plan national d’actions pour l’égalité et la lutte contre les discriminations anti-LGBT+ 2023-2026). 

Par ailleurs, elle dispense des « formations » (1500 euros par jour pour les entreprises) à destination de personnels médicaux et sociaux, d’associations, d’administrations, mais aussi  d’entreprises (Euronext Group, Quantmetry, Rex Club, Sanofi, Ubisoft, Groupe Egae Laboratoires Bésins…), d’Universités (Paris-Dauphine, ENS, Université de Bourgogne, Gustave Eiffel, Paris-Saclay, Paris-Nanterre, Lorraine…) et de collèges et lycées (Lycée Berthelot, Pantin, Lycée Henaff, Bagnolet, Lycée des métiers Gustave Eiffel, Massy, Collège Nicolas de Staël, Maison-Alfort…).

Des brochures sont éditées, celle sur la transition affirme dans son chapitre consacré aux traitements hormonaux chez les mineurs qu’ « Il n’y a pas d’âge pour débuter une transition » et considère que l’opposition éventuelle d’un parent à la prise du traitement  (bloqueur de puberté ou prise d’hormones) par leur enfant constitue une violence psychologique. 

OUTrans bénéficie d’un soutien financier massif des pouvoirs publics : en 2022, 138 700 € de subventions lui ont été attribué par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

OUTrans est l’une des sept associations fondatrices de La Bulle, la maison des solidarités LGBTQI+. Elles partagent des locaux 520 m² en plein cœur du Marais que le Conseil de Paris a attribué à La Bulle en juin 2022, en plus d’une subvention la même année de 100 000 € de la Ville de Paris complétée par une subvention exceptionnelle de 85 000 € de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) dans le cadre du plan de soutien aux centres LGBT+.

Parmi ces associations fondatrices, il y a notamment l’ARDHIS et de l’ANKH. La première est l’association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles. Elle a pour objet de faire reconnaître les droits au séjour et à l’asile des personnes LGBTQI+ étrangères et trans à l’immigration et au séjour. La deuxième, l’ANKH, est une association qui propose des accompagnements pour les demandeurs d’asile LGBTQI+ issus du monde arabe, ainsi que des actions de soutien financier, légal, administratif, psychologique. 

La Ville de Paris est généreuse en subventions : si l’ANKH ne touche que 3000 euros par an depuis 2021, l’ARDHIS quant à elle, a obtenu 107 000 euros la même date.

→ Définitions : Cisgenre

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