La Commission européenne a présenté, le 8 octobre 2025, sa nouvelle Stratégie pour l’égalité LGBTIQ+ 2026-2030. Ce document d’une vingtaine de pages définit le cadre politique de l’Union en matière de droits des personnes LGBTIQ+ pour les cinq prochaines années. Parmi les mesures annoncées, la Commission exprime sa volonté de garantir à toute personne la possibilité de s’autodéterminer sur le plan du genre, sans restriction d’âge et sans exigence de traitement médical préalable, dans l’ensemble des pays européens.
Actuellement, 9 des 27 États concernés appliquent déjà des politiques similaires. La Commission souhaite désormais étendre cette approche aux pays qui ne reconnaissent pas encore ce principe, en les incitant à s’y conformer.
La Commission justifie cette politique en soulignant que :
« Les exigences en matière de reconnaissance juridique du genre varient considérablement d’un État membre à l’autre. Si certains ont adopté des modèles fondés sur l’autodétermination, d’autres imposent encore des procédures médicales que la Cour européenne des droits de l’homme a jugées contraires aux droits fondamentaux. La Commission facilitera l’échange de bonnes pratiques entre États membres afin de promouvoir des procédures de reconnaissance du genre basées sur l’autodétermination, sans restriction d’âge. »
Ce projet s’inscrit dans la continuité de la première Stratégie pour l’égalité LGBTIQ+ 2020-2025 et prévoit un renforcement de l’engagement de l’Union européenne, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’échelle internationale. La Commission envisage également des sanctions financières, telles que le blocage de fonds européens pour les « régions discriminatoires » refusant d’appliquer les nouvelles directives.
Ces orientations s’accompagnent d’autres mesures déjà mises en œuvre, notamment dans le cadre du Pacte sur la migration et l’asile, qui renforce les garanties offertes aux demandeurs d’asile LGBTIQ+. En France, les demandes d’asile fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre n’ont cessé d’augmenter, selon un rapport du Défenseur des droits de la République française, faisant de ce motif une source croissante de migration.
L’Union européenne est devenue une véritable machine à déconstruire.