La Pride radicale de Reims, l’exclusion au nom de l’inclusion

La « Pride radicale » de Reims s’est tenue le 8 juin 2025, organisée par plusieurs collectifs locaux décidés à porter des revendications plus extrêmes, plus militantes, et surtout plus woke que celles de la marche officielle. Cette contre-marche dénonce ce qu’elle qualifie de « récupération » institutionnelle et capitaliste de la Pride traditionnelle, et revendique la visibilité de toutes les minorités : LGBTQIA+, mais aussi personnes racisées, handicapées, migrantes ou issues des classes populaires.

Dans la lignée d’autres déclinaisons radicales comme la « Pride des banlieues » à Saint-Denis ou la « Black Pride » à Londres, les militants LGBT engagés affirment ne plus se reconnaître dans la marche officielle, jugée trop modérée, trop commerciale, et pas assez « inclusive ». Ils dénoncent la présence d’entreprises, le manque présumé de « mixité raciale », et la disparition de ce qu’ils appellent « l’essence révolutionnaire » du mouvement.

Des entreprises comme Air France sont explicitement exclues, accusées d’incarner une image incompatible avec les valeurs de cette marche, tout comme les associations de policiers, systématiquement rejetées. Message limpide : aucun effort, aussi zélé soit-il, ne suffit à satisfaire l’idéologie woke. L’inclusion cesse dès lors que vous incarnez une autorité, une structure étatique ou une identité occidentale.

Et comme toujours, c’est l’intersectionnalité radicale qui domine : antiracisme militant, lutte anticapitaliste, décolonialisme, activisme pro-palestinien… Un empilement de revendications idéologiques, incohérentes et souvent contradictoires.

À Toulouse, cette logique atteint son point culminant : le cortège prévoit une « zone de non-mixité » en tête de manifestation, réservée aux personnes trans et racisées. L’objectif affiché ? S’éloigner autant que possible de l’ennemi commun : cisgenre, hétérosexuel et occidental. Un paradoxe flagrant pour un événement censé célébrer la diversité, mais qui, fidèle à la logique woke, ne fait que diviser, exclure et fragmenter toujours plus.

Les entreprises encore imprégnées d’idéologie woke feraient bien d’en prendre conscience : elles n’iront jamais assez loin pour satisfaire les wokistes, qui finiront toujours par mordre la main qui les caresse dans le sens du poil.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *