Suite à plusieurs affaires d’athlètes trans remportant des compétitions féminines dans le sport universitaire comme le cas récent d’AB Hernandez lors des championnats d’athlétisme, l’État de Californie a refusé la demande du gouvernement américain, qui avait accordé dix jours pour modifier sa législation afin d’exclure les athlètes transgenres des épreuves féminines.
La Maison-Blanche avait indiqué que la participation d’individus trans dans les compétitions féminines violait le Titre IX, une loi fédérale interdisant la discrimination fondée sur le sexe dans le domaine de l’éducation.
En réponse, la Californie, par la voix de son Département de l’Éducation et de la California Interscholastic Federation (CIF), a officiellement rejeté cette requête, affirmant que la législation californienne protège le droit des élèves trans à concourir selon l’identité de genre qu’ils revendiquent.
La seule mesure prise par le CIF a été de « dupliquer les médailles » afin que, lorsqu’un athlète transgenre remporte une épreuve, la première femme classée reçoive également une médaille. Une décision qui ne résout rien, si ce n’est de souligner l’absurdité de telles politiques : plus de médailles pour contenter tout le monde, un titre pour les transgenres avantagé par leur morphologie et un maigre lot de consolation pour les sportives lésées à qui l’on vole la véritable victoire.
Face au refus de la Californie, le ministère fédéral de la Justice a décidé de porter plainte contre l’État pour « discrimination illégale envers les sportives », en autorisant la participation des transgenres aux compétitions féminines. Le gouvernement américain envisage désormais de suspendre certains financements fédéraux. De son côté, la Californie semble prête à tout pour maintenir une juridiction qui discrimine ouvertement les femmes au nom d’un militantisme idéologique.
Crédit image : Gage Skidmore from Peoria, AZ, United States of America, CC BY-SA 2.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0, via Wikimedia Commons