La sortie récente du livre collectif Face à l’obscurantisme woke, publié par les Presses Universitaires de France (PUF), révèle une fois de plus que l’idéologie woke ne supporte ni débat ni contradiction. L’ouvrage, dirigé par Emmanuelle Hénin, Pierre Vermeren et Xavier-Laurent Salvador, critique ouvertement l’influence grandissante du wokisme et des théories identitaires dans les universités françaises. À peine sorti, le livre a provoqué une réaction virulente de la part d’activistes qui se réclament du féminisme woke.
Le 30 avril 2025, jour de la parution de l’ouvrage, les locaux des PUF à Paris ont été la cible d’actes de vandalisme. Des affiches portant l’inscription « Féministes contre la propagande fasciste » ont été collées sur la vitrine, accompagnées de tags tels que « féministe woke fièr.e » et « Stérin + PUF = cœur ». Une caricature représentant Pierre-Édouard Stérin avec l’inscription « Je suis facho », ornait même la porte du bâtiment. L’immense faute de cet homme d’affaires qui serait lié aux auteurs du livre ? Il se présente comme un catholique engagé…
La publication de ce livre avait pourtant failli être annulée par les PUF, inquiètes des réactions possibles. Face aux pressions exercées par les milieux woke (ajouter le lien vers l’article que j’ai écrit sur le bouquin au moment de sa censure), les éditeurs avaient initialement suspendu la sortie, avant finalement de maintenir la publication, consciente de l’importance des enjeux en matière de liberté académique.
Cette attaque ne fait qu’apporter de l’eau au moulin des auteurs de l’ouvrage : ils y dénoncent la censure idéologique woke, une doctrine qui ne tolère aucune divergence et qui impose une pensée unique par des méthodes brutales destinées à intimider et museler leurs opposants. En prônant des discours d’acceptation de la différence et de l’antifacisme, ces militants woke s’en prennent directement à la liberté d’expression et au débat d’idées, principes fondamentaux de la démocratie.