Donald Trump : les 100 jours qui ont ébranlé les fondations du wokisme aux États‑Unis

En l’espace de cent jours, le président Donald Trump a engagé une offensive résolue contre l’idéologie woke. Dès son investiture, il a imposé le rétablissement de la mention du « sexe » dans les formulaires officiels, en lieu et place du « genre ». Il a simultanément ciblé les dérives du trans‑activisme, notamment dans le sport et l’éducation, ainsi que l’ensemble des politiques « DEI » (Diversité, Équité, Inclusion).

Le Président américain a démantelé les programmes fédéraux DEI, qu’il a qualifiés de « dangereux » et « immoraux ».Cette dynamique s’est rapidement propagée au secteur privé, poussant des géants tels que McDonald’s, Boeing, Amazon, Walmart ou Meta à faire marche arrière.

Le spectaculaire mea culpa de Disney, confronté au rejet massif de ses productions woke, illustre l’ampleur de ce revirement.

Un risque de réplique woke en France

L’Observatoire du wokisme salut ces politiques, mais elles ont réussi à fragiliser les relais du wokisme outre‑Atlantique, la situation demeure préoccupante en France. 

Les travaux de veille de l’Observatoire du Wokisme montrent que certains activistes et intellectuels français, galvanisés par les événements américains, se positionnent désormais en « résistants ». L’Université d’Aix‑Marseille a ainsi annoncé la création d’un « safe space scientifique » destiné aux chercheurs américains fuyant la politique de Donald Trump. 

Des villes comme Rennes, Lyon ou Strasbourg expérimentent des budgets genrés ou des subventions différenciées selon le genre.

Dans les entreprises en France, nous ne voyons pas de réel recul pour l’instant. Depuis un an l’Observatoire du Wokisme analyse les politiques DEI et l’influence des mouvements woke dans les entreprises au sein de son Index du wokisme en entreprise

Le groupe Renault, par exemple, s’est fixé pour objectif de limiter à 40 % la proportion de salariés de nationalité française. De son côté, le PDG de Carrefour a regretté l’absence de statistiques ethniques, qui l’empêchent de mettre en place des quotas de recrutement.

Les formations obligatoires faisant la promotion des concepts woke se multiplient. Dispensées par des associations militantes, elles ciblent les cadres des entreprises. Le groupe Adidas et sa filiale Reebok sont même allés jusqu’à créer un prix récompensant des collectifs activistes luttant contre le « racisme systémique ».

Ces cent jours démontrent qu’une lutte résolue contre le wokisme est non seulement possible, mais indispensable. Ils constituent également un motif d’espoir pour la France.

Discussion (3 commentaires)

  1. Le rebond du wokisme en France après l’élection de Donald Trump ne m’étonne pas, la politique de Renault est de fait une politique de type raciste, n’y a t il pas moyen pour l’Etat d’attaquer cette mesure?
    Il faut en effet que l’Etat Français soit intransigeant , alors qu’il a laissé tout dériver jusqu’à présent, par exemple je pense paraître complètement décalée et dépassée si je critique l’emploi de l’écriture inclusive quasi généralisé dans les universités , les grandes écoles y compris l’ENS, l’emploi de pronoms inclusifs dans les posts de jeunes professeurs agrégés en lettres classiques formés à La Sorbonne.

  2. Qui a cru ou pu croire un instant que la nébuleuse Woke, très puissante et influente, allait baisser les bras suite aux éructations totalement contre productives de ce tartarin , fût-il président des USA…??! L’intelligentsia gauchiste, universitaire, médiatique et politique occidentale a de la ressource et de puiissants soutiens… Il est à craindre que le combat contre cette clique pseudo « progressiste » dégénérée sera long, très long.

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