Cette semaine, la récente sortie du film en prises de vues réelles de Blanche-Neige dans les salles de cinéma du monde entier a déclenché une vague de critiques acerbes, aussi bien de la part du public que des spécialistes du cinéma. Disney, autrefois salué pour sa capacité à captiver petits et grands par la magie intemporelle de ses contes, semble désormais en difficulté face aux mauvais résultats de son dernier remake et mets en pause ses futures productions.
Annoncé depuis plus d’un an comme une modernisation du chef-d’œuvre original des années 1930, ce nouveau Blanche-Neige devait représenter un tournant pour le studio américain, tout comme l’avait fait l’original, sauvant alors l’entreprise de la faillite. Malheureusement, Disney ne s’est pas contenté de revisiter fidèlement le conte classique : la firme a choisi d’y intégrer des éléments idéologiques afin de correspondre à la nouvelle ligne éditoriale woke revendiquée par ses dirigeants et actrices principales, notamment lors d’interviews promotionnelles. C’est ainsi que les nains sont devenus des créatures magiques de synthèse (tant pis pour ceux qui auraient eu l’opportunité de décrocher un rôle), l’héroïne est une actrice métisse (tant pis pour la cohérence avec le titre), un chasseur est vegan (fallait oser) etc…
Le résultat est sans appel : avec seulement 44,3 millions de dollars de recettes pour son premier week-end aux États-Unis et à peine 145 millions de dollars cumulés à l’échelle mondiale à ce jour, pour un budget de production estimé à 270 millions de dollars, le film est devenu l’un des plus gros échecs commerciaux récents de Disney.
De nombreux spectateurs ont exprimé leur déception face à un scénario jugé médiocre, des effets spéciaux critiqués pour leur manque de soin et une réinterprétation trop éloignée de l’esprit du conte original. En France, par exemple, le film a reçu la note assez désastreuse de 1,8 sur 5 sur Google. « Blanche-Neige (2025) est une adaptation à fuir. Mal jouée, mal filmée, visuellement catastrophique », « tout sonne faux », « Blanche-Neige est une espèce de jeune fille arrogante tout droit sorti d’une télé réalité miteuse », « Il ne s’agit pas ici d’un simple remake maladroit, mais d’une attaque envers un monument du cinéma », peut-on lire sur Allociné et Google.
Face à ce nouvel échec s’inscrivant dans une série de revers commerciaux similaires, Disney a décidé de suspendre la production de plusieurs autres projets de remakes prévus sur le même modèle, tels que Raiponce ou encore Hercule, en développement depuis plusieurs mois. L’entreprise américaine a déclaré vouloir réexaminer sa stratégie.
On se permet de lui en proposer une, très novatrice : raconter de belles histoires en respectant la magie et l’authenticité des contes originaux…