Non-mixité / mixité choisie
La non-mixité est une pratique mise en œuvre par la création d’espaces réservés exclusivement à certaines catégories de personnes se définissant comme « opprimées » ou « discriminées » — qu’il s’agisse de critères de genre, de race ou d’orientation sexuelle. Sous prétexte de « partage d’expérience » ou de « stratégie d’émancipation », ces lieux excluent volontairement certains individus, généralement des hommes, des Blancs ou des personnes considérées comme appartenant à des groupes « dominants ».
Apparue dans les milieux militants d’extrême gauche et néo-féministes dès les années 1960, cette pratique revient aujourd’hui en force dans les universités, les associations, et même certaines institutions publiques, sous des formes présentées comme anodines ou « pédagogiques » : réunions en non-mixité racisée, ateliers réservés aux « personnes queer », espaces interdits aux « hommes cisgenres », etc.