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Écriture inclusive : des universitaires se mobilisent pour son interdiction


© Pixabay


Le mois dernier, Le Figaro révélait que des points bonus étaient accordés à Sciences Po Paris pour l'utilisation de l'écriture inclusive.


Depuis 2017, une circulaire interdit pourtant l'écriture inclusive dans le cadre de la rédaction de textes officiels mais préconise l'accord du « titre d'une fonction au genre de la personne ». Il faudra donc écrire « Madame la Directrice » ou « la ministre » par exemple. Cette circulaire invite également au recours « à des formules telles que « le candidat ou la candidate » afin de ne pas marquer de préférence de genre ».


S'inspirant de ce texte, la présidente nouvellement élue de l'université de Limoges, Madame Isabelle Klock-Fontanille, a donc interdit le recours à l'écriture inclusive, et invite par exemple à remplacer l'usage du point médian comme pour « candidat·e·s », par l’emploi de la formule « candidats et candidates ».


Selon elle, « l’écriture inclusive est non seulement inutile mais nuisible. D’un point de vue linguistique, elle est une aberration qui nous amène à écrire des mots qui n’existent pas. »

Elle dénonce « "un combat idéologique" porté par certains acteurs de l’enseignement supérieur ».


Cette prise de position courageuse a été saluée sur les réseaux sociaux notamment. Nous invitons les autres présidents d'universités à suivre son exemple, en appliquant la circulaire...




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