C’est un virage à 90 degrés. Walmart, le géant de la grande distribution, annonce mettre fin à ses politiques de diversité, d'équité et d’inclusion (DEI), marquant ainsi un tournant dans la bataille culturelle qui secoue l'Amérique.
L'entreprise ne privilégiera plus l'ethnicité ou le sexe lorsqu’il s’agira de choisir ses fournisseurs. Elle a également déclaré qu’elle n’imposerait plus de quotas. Walmart a aussi annoncé qu’elle renforcerait ses contrôles pour éviter la vente de produits jugés inappropriés, comme les bandages de poitrine destinés aux jeunes en transition de genre. L’entreprise mettra fin à son soutien financier aux événements de la « Fierté » susceptibles de présenter des contenus sexualisés inappropriés pour les enfants.
La victoire des conservateurs
Le militant conservateur Robby Starbuck, un des principaux opposants à ces politiques, s’est réjoui de la décision de Walmart, la qualifiant de "victoire historique pour notre mouvement anti-woke". Il a même affirmé avoir discuté directement avec la direction de l’entreprise avant qu’elle n’annonce sa décision. D'autres grands noms de l’économie américaine comme Ford, Harley-Davidson, et Lowe’s ont suivi la même direction, montrant que le mouvement anti-woke commence à porter ses fruits.
"Appartenance" plutôt que "diversité" : un virage stratégique
En abandonnant les politiques DEI, Walmart préfère désormais parler de "sentiment d’appartenance". L’idée n’est plus de favoriser la diversité à tout prix, mais de créer un environnement où tout le monde se sente bienvenu, sans distinction de race, de sexe ou d’orientation sexuelle. Exit les quotas, exit les programmes de subventions axés sur l’identité.
Walmart insiste sur le fait qu’il continue d’œuvrer pour l'égalité des chances, mais sans mettre en place des politiques qui privilégient certains groupes au détriment d’autres.
Une approche qui s'éloigne des normes dites progressistes actuelles. La décision de Walmart pourrait bien marquer un tournant décisif dans la guerre culturelle qui fait rage dans le monde des affaires. À la croisée des chemins entre les pressions internes et externes, le géant du commerce pourrait bien redéfinir ce que signifie être une entreprise inclusive à l’ère du post-wokisme.
Comments