Un safe space se traduirait par « espace sûr » ou « espace sans danger ». Ces espaces sont également appelés « espaces positifs ».
Il s'agit de lieux où des personnes « habituellement oppressées, marginalisées ou discriminées » pour leur appartenance à des "groupes sociaux" pourraient se réunir entre elles pour parler sans craindre d'être « agressées » ou « attaquées ».
Ce concept vient des États-Unis, dans les années 1960, et était dédié aux personnes homosexuelles, bisexuelles et transsexuelles avant d'être étendu aux mouvements féministes.
En France, les ancêtres des safe spaces étaient les « réunions en non-mixité » créés lors de la fondation du Mouvement de libération des femmes (MLF) dans les années 1970.
À présent, les safe spaces et les réunions non-mixtes se diversifient au-delà des questions de "genre", "d'orientation sexuelle", ou de "race" touchant également les questions religieuses, le surpoids et on imagine assez facilement la capacité de nouveaux groupes à se former pour ne pas risquer de « subir des micro-agressions » ou d'entendre des « propos offensants ».
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