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Notre gastronomie serait intrinsèquement raciste, accuse l'auteur de « Voracisme ».


Pixabay


Nouvelle lubie de la Social Justice Warrior team* ! Voir dans l’alimentation de la suprématie blanche ! C’est l’ambition de Nicolas Kayser-Bril, journaliste français et allemand, dans son nouvel ouvrage « Voracisme ».

Dans une interview à Gentside, il explique par exemple que « Les blancs dirigent, les blancs organisent, les blancs financent et ceux qui font le vrai travail, ce sont des personnes racisées » ce serait également des personnes racisées qui font la plonge et qui ramassent nos fraises et nos asperges... Cette division du travail serait née au 18ème siècle et se retrouverait aujourd’hui dans de nombreuses industries.

Dans l’interview, il prend alors l’exemple de Paris pour expliquer que « les serveurs y sont blancs, les cuisiniers tamouls et les plongeurs noirs ». Son étude porte sur un échantillon représentatif composé d'« un ami qui est chef à Paris depuis une quinzaine d’années » et qui n’aurait « jamais vu de plongeur blanc ».


Il nous indique enfin qu’en tant que blanc, il « ne parle pas du même endroit » et qu’il ne « voudrait pas parler à la place des personnes racisées ». Vorasime serait ainsi « l’expérience qu’ont les blanches et les blancs d’un système qui les favorise ».

Ce « racisme » prendrait également la forme de l’appropriation culturelle, par l’émergence, dans les supermarchés, de rayons « cuisines du monde » ou « cuisine exotique ». Si « exotique » est défini par le Larousse comme « ce qui vient des pays étrangers et lointains » ce mot serait donc à présent raciste et tabou.


En somme, les nouvelles formes d’esclavage et de division raciale se retrouveraient aujourd’hui au supermarché, au restaurant et dans les cultures agricoles.


Accrochez-vous, voici le résumé (en écriture inclusive, nécessairement) : « La race est particulièrement visible dans l’alimentation. D’abord parce que le concept fut inventé pour justifier la gourmandise de certain·es Européen·nes. Ensuite parce que la nourriture prend une telle place dans nos vies – la majorité d’entre nous mange trois fois par jour – que les restaurants, les supermarchés ou les cuisines sont des lieux privilégiés pour créer et perpétuer les constructions sociales. Si je vous dis maintenant que le racisme, tel qu’on le connaît aujourd’hui, trouve son origine dans une histoire de sucre, vous risquez d’avoir du mal à l’avaler. C’est pourtant vrai. Le racisme s’est installé dans les têtes des Européen·nes en même temps que le sucre arrivait sur leurs tables. La corrélation n’a rien de fortuit. Ce système de pouvoir fut précisément créé pour que les Européen·nes puissent consommer du sucre en ayant la conscience tranquille. Et l’industrie alimentaire l’entretient depuis. »



En espérant ne pas vous laisser un goût amer. Bon appétit !


 

*L’équipe des combattants de la justice sociale

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