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Des étudiantes membres du mouvement Black Lives Matter ont demandé à deux étudiants - blancs, de quitter la bibliothèque de l'Arizona State University, une université des États-Unis.
Elles se sentaient totalement offensées car ces étudiants étaient assis dans une partie de la bibliothèque réservée aux personnes multiculturelles, alors qu'ils sont blancs, et arborent un autocollant « Police lives matter* ». Insoutenable !
« C'est notre espace »
Biberonnées aux thèses décoloniales et racialistes, les deux justicières woke martèlent qu'il n'existe pas de culture blanche, donc les blancs n'ont pas à accéder ou être présents dans cet espace. Puis, elles ajoutent « si vous avez la moindre considération pour les personnes de couleurs et marginalisées on vous demande de quitter cet endroit » avant d'insister « on vous demande d'aller ailleurs, à un autre étage, ailleurs, dans les espaces dans lesquels tout est centré autour de vous, pas ici qui est un espace dans lequel les personnes de couleurs doivent être au centre. Même cet endroit, vous essayer de vous l'accaparer et de le centrer autour de vous, c'est tellement un comportent de mâle blanc cisgenre ».
Revenant à l'autocollant jugé offensant - par lequel elles avaient abordé les étudiants - elles estiment que celui-ci serait « offensant » car « policier est un métier ; tu peux choisir d'être policier mais tu ne peux pas choisir d'être noir ». Or, d'après elles, les policiers tueraient des « gens comme elle ». « Choisir d'être flic, c'est se cacher derrière un insigne pour tuer des gens. Cela montrerait qu'on est raciste ». Sic !
Sous la pression, les étudiants blancs ont choisi de quitter les lieux. Encore une triste victoire remportée par les tenants de la cancel culture.
*La vie des policiers compte
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