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Au tour de Ford de rejeter sa politique de diversité, équité et inclusion

Les déclarations des grandes entreprises se succèdent et se ressemblent : il est temps de se recentrer sur les besoins de la clientèle et de lui faire grâce de la propagande de rééducation woke. Après Harley-Davidson, Jack Daniel's, Tractor Supply et John Deere, Ford vient d’annoncer mettre fin à sa politique de Diversité, d'Équité et d'Inclusion (DEI).



Il faut dire que Ford avait, comme d’autres, poussé le bouchon loin en matière d’ « éveil à la diversité » : quotas pour ses concessions ou pour ses fournisseurs issus des minorités, quotas de recrutement, parade d’un pick-up , Ford nommé le « Very Gay Raptor », diffusion d’une série vidéo ayant pour but de libérer la parole des membres de la communauté LGBTQ+ dans l'industrie automobile etc[1].


A la lecture lettre du PDG de Ford, Jim Farley, adressée aux employés, c’est du passé. Il est annoncé une révision complète des politiques et pratiques DEI de l’entreprise, l’abandon des quotas et le refus désormais de participer aux enquêtes telles que l'Indice d'égalité des entreprises de la Human Rights Campaign, qui œuvre pour la promotion des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et queer en entreprise.


Pour Ford, Harley-Davidson et les autres, cette décision de revenir à des valeurs fondamentales n'est pas seulement une question de stratégie d'entreprise, mais une réponse pragmatique aux demandes des consommateurs qui n’attendent pas un discours de « prêt à penser » lors de leurs achats mais de bons produits et des services efficaces.


Crédit photo : Par Dave Parker — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2954149


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